« Un homme, une femme & un ascenseur »

○ **Messages :** 418 ○ **Date d'inscription :** 30/04/2010

« Quand dans une cage on enferme un lion affamé et une côtelette, ce n'est jamais la côtelette qui gagne. »

Ce n’était pas son genre de prendre l’ascenseur. Il préférait de loin prendre les escaliers, c’était plus aéré, c’était plus sportif. Non pas que cette petite cabine étroite et étouffante lui fasse peur. Mais il ne s’y sentait pas à l’aise, là, immobile, avec ces quelques secondes, cette porte qui peut ne plus s’ouvrir, l’impression d’être un cheval avec des œillères qui avance sans savoir où on l’emmène. Et puis souvent il fallait l’attendre, en fixant la lumière orange du bouton, sans savoir quand il allait arriver, si c’était dans quelques secondes ou quelques minutes. Et parfois il y avait du monde, on se retrouvait alors compressé contre le mur ou entre deux personnes, comme le métro aux heures de pointe, plus d’oxygène pour respirer, on ne sait même plus où se trouvent nos propres mains, on sent des choses contre notre corps mais on ne peut même pas bouger la tête pour voir ce que c’est. Les secondes s’éternisent, on retient notre souffle, car le mélange de parfums nous fait tourner la tête, entre la diva trop coquette, le sportif qui sort d’un match et l’étudiant qui vient de manger des spaghettis à la bolognaises, on n’a qu’une envie, sortir de là pour aller vomir.
Pourtant cette fois il était monté dedans. Il avait dû courir, et s’était infiltré de justesse entre les deux portes qui se refermaient déjà. Il n’avait pas le temps de bousculer toute la foule pour monter deux étages grouillants de monde, alors pour cette fois il ne ferait pas la fine bouche. Heureusement, l’ascenseur était vide. Seule une jeune fille s’y trouvait. Une jeune fille qu’il reconnut presque aussitôt.
Sa surprise dut se dessiner sur son visage, et il ne chercha même pas à la cacher. Il se souvenait parfaitement d’elle, l’été, une longue route déserte, elle et sa voiture en panne, leur nuit passée ensemble. Jamais il n’avait pensé la revoir. Et pourtant elle était bien là, devant lui, dans cet étroit compartiment, seule avec lui, lui, qui n’avait pas oublié son regard, ses yeux clairs, son sourire bon enfant.

« Hum.. Salut.. »

Pathétique. Mais il n’avait rien trouvé de mieux à dire. Tout à coup il se sentait comme la première fois qu’il l’avait rencontrée, presque timide, charmé par son visage doux et son air attendrissant. Il se gratta la nuque, comme il l’avait l’habitude de le faire lorsqu’il était embarassé.
Voilà une autre raison pour laquelle il n’aimait pas les ascenseurs. Il ne savait jamais où regarder, quoi dire, entamer une discussion de quelques secondes ou passer pour un associable.
Sous ses pieds, il sentit l’ascenseur entamer son ascension. Il baissa les yeux, cherchant quelque chose à lui dire. Mais rien ne lui venait à l’esprit. A près tout il la connaissait à peine. Et ils avaient couché ensemble.. Comment était-il sensé réagir ?
Il releva la tête, esquissa un sourire.

« Je ne savais pas que tu- »

Il y eut une forte et brusque secousse qui donna l’impression d’avoir dégringolé de presque un mètre. La lumière s’éteignit soudainement, et le jeune homme fut projeté en avant, se rattrapant en posant les mains sur le mur d’en face. L’appareil s’immobilisa aussi soudainement qu’il avait déraillé. La lumière revint. La jeune fille se trouvait entre ses bras, plaquée contre le même mur contre lequel il avait essayé de se retenir. Leurs visages se frôlaient presque. Il sentait le souffle de Slowne balayer ses joues. Il retint sa respiration, se dégagea aussitôt de cette situation embarrassante et recula jusqu’à ce que son dos touche le mur opposé.

« Je.. hum.. désolé. L’ascenseur.. »

Bégaya-t-il, gêné.

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blood & faith

● Les situation où la fuite est impossible sont les meilleures. ●

Apolon & Slowne

Je sortais a peine de mon cour de cardiologie. Et oui quand on fait des études de médecine, il faut savoir beaucoup de chose et la cardiologie est quelque chose de très complexe. Mon sac sur l'épaule, je sortis de la classe. Quand je vis tout ce monde ce ruer dans les escaliers, les gens se bousculer pour être a l'heure au cour. Je priais un instant pour que l'ascenseur ne soit pas dans le même était que les couloirs et escaliers. Je me dirigeais donc vers l'ascenseur. J'appuyais sur le bouton pour appeler sur le bouton. Non Non je ne vais pas faire comme la blague qui circule sur les blondes , je ne vais donc pas me mettre a crier « Ascenseur , Ascenseur », en espérant que celui-ci arrive. Non appuyer sur le bouton va beaucoup plus vite. L'ascenseur arriva, les portes s'ouvrirent et un groupe d'étudiant en sortit. Je l'ai laissé passer, une fois qu'ils eurent disparu je m'engouffrais dedans. Je n'avais pas peur des ascenseurs mais parfois ils n'énervaient. D'abord parce qu'ils n'étais pas sûr, ils pouvaient tomber en panne quand ils le voulaient et rester dans le suspens de savoir comment allait se passer le trajet m'agaçait. Mais bon c'était assez ridicule quand même ma façon de penser. N'empêche les ascenseurs c'étaient pratique et pour les feignants ou ceux qui veulent éviter la foule des escaliers, c'était pratique. Quoique parfois les ascenseurs c'était pas mieux. J'avais de la chance qui n'y est personne … Enfin pas tant que ça, les portes de l'ascenseur commencé a ce refermer quand une jeune homme surgit et ce faufila. Au début je ne fis pas gaffe. Je ne m'attardais pas trop sur lui. Mais quand son visage me revint, je tournais la tête. En l'espace de quelque seconde tout ce qui c'était passé avec lui me revint en tête. Il paraissait tout aussi surpris que moi. Disons qu'il y avait eu quelque chose entre nous deux qui forcement forgé la surprise et surtout la gêne. Ma voiture était tombée en panne en plein milieu d'une route déserte. Pas de chance vraiment. Puis il était arrivé, passant par là. Ne sachant quoi faire de ma pauvre vieille voiture. J'étais monté avec lui. La nuit commençant a tomber, nous avions pris une chambre de motel. Et vous imaginez surement ce qu'il a bien pu se passer ensemble. Nous n'avons pas dormis chacun dans son coin. Le matin c'était levée et nous nous étions séparés. Le revoir ici était une vraie surprise. Je ne m'y attendais certainement pas. Je me rappelais très bien de son regard. C'était ce qui n'avait le plus marqué chez lui. Parce qu'il avait un regard tellement beau, avec ses yeux bleu. Je restais là bloqué , ce fut lui qui parla le premier il me dit « Hum.. Salut.. » . J'hochais la tête et je lui répondis gêné Euhh … Salut !. Faut dire que dans ce genre de situation dire quelque chose est comme vachement compliqué. Je le vis se gratter la nuque, j'haussais un sourcil, mais finalement un petit sourire timide apparu sur mes lèvres. Parce que malgré tout c'était lui qui m'avait sortie de la panade sur cette route déserte. Où une voiture toute les cinq heures devaient passées. Mais là dans un ascenseur aucune possibilité de dire « excuse moi faut que j'y aille ». Non ici impossible de fuir ou de reporter la chose a plus tard. Il me dit « Je ne savais pas que tu- » . Pas le temps de finir sa phrase. Que le truc que je redoutais toujours dans un ascenseur se produisit. Une secousse, le noir, agitation, je me retrouvais plaqué contre le mur. J'avoue qu'a ce moment là mon cœur du louper deux battements, parce que ça fessait peur quand même. Je sentais que l'ascenseur ne bougeait plus. Quand la lumière, nous étions dans une situation, position assez embarrassante. J'étais comme entre ses bras. Proche de lui, de son visage. Je glissais mes yeux dans les siens esquissant un petit sourire. Il se recula rapidement presque jusqu'au mur opposé. Et il dit « Je.. hum.. désolé. L’ascenseur.. » . En fait c'était assez comique comme situation. Et positive comme j'étais, malgré mes joues teintées légèrement de rouge. Je m'avançais et je dis , sourire aux lèvres sur le ton de la plaisanterie Pas grave … Oui c'était a cause de l'ascenseur … Mais faut pas être gêné comme ça … Sûr que c'était un peu embarrassant … Mais ce n'était pas grand chose... … Je soupirais légèrement. Comme toujours j'avais retrouvé ma bonne humeur. Mes joues avaient repris leurs teintes normal. Et puis l'ascenseur était bloqué et pour combien de temps ça je ne savais pas. Pas trop j'espère, parce que sinon ça va pas le faire, question santé bien évidemment. Je lui souris et en m'asseyant dans un coin posant mon sac a coté je dis Apparemment le destin a voulu que nous nous retrouvions coincé tout les deux dans cet ascenseurs … Tu crois que ça va rester longtemps comme ça ? …. Et pour être honnête je ne pensais pas te revoir ici a Palm Springs … Mais ça fait plaisir, une fois la surprise passée. . Oui une fois la surprise passée , et bien ça fessait plaisir. J'enlevais ma petite veste que j'avais, parce qu'il fessait chaud. Je l'a posais près de moi. Et m'installant confortablement, je levais les yeux vers lui.

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Elle semblait tout à fait à ses aises dans cet ascenseur en panne, mais ce n’était pas vraiment le cas du jeune homme. Il avait un examen important à passer, et ce contretemps arrivait vraiment au mauvais moment. Il essaya d’appuyer sur le bouton du deuxième étage, mais l’ascenseur ne bougea pas d’un poil. Il pressa donc le bouton qui ne servait qu’en cas d’urgences. Il y eut une tonalité, une fois, deux fois, répondeur automatique. C’était inutile. Il n’avait pas besoin qu’une voix préenregistrée lui dise de garder son calme et de patienter jusqu’à ce qu’un réparateur arrive. Il avait juste besoin qu’on le sorte de là. Mais apparemment c’était trop demander à une stupide machine.
Pourquoi avait-il fallu qu’il prenne l’ascenseur exactement ce jour-là ? Il poussa un soupire, mais se résilia à accepter la situation. Il imita donc la jeune fille et s’assit à son tour, en face d’elle. Au moins il était en bonne compagnie.

« Je ne pensais pas te revoir ici à Palm Springs. »

Il sourit, lui non plus ne s’était vraiment pas attendu à la retrouver dans son université, et il n’aurait encore moins imaginé que leurs retrouvailles auraient encore un rapport avec une panne. Décidemment, le sort s’acharnait sur eux, comme si le destin attendait quelque chose d’eux.

« Je ne pensais pas non plus te revoir. Mais ça me fait plaisir. »

Le silence retomba à nouveau. Il n’était pas du genre très bavard, encore moins avec des inconnus ou presque inconnus. Il ne savait pas vraiment quoi lui dire, mais il devait faire un effort, car ils allaient sans doute être là pour un bon moment, alors autant bien s’entendre.

« Au faite, tu n’as pas eu de problème de rentrer l’été dernier ? Qu’est-ce qu’elle avait ta voiture finalement ? »

C’était tellement stupide comme question.. Evidemment qu’elle était bien rentrée, sinon elle ne serait pas là aujourd’hui. Quant à savoir quel était le problème avec la voiture, elle aurait beau lui expliquer, il n’y comprendrait pas plus que si elle lui parlait en chinois. Il préféra donc contourner directement la discussion qui n’avait aucun intérêt et n’aboutirait à rien.

« Tu étudies quoi ici ? »

Ah mon cher Apolon ! Il est grand temps que tu apprennes à tenir une discussion avec une jolie fille ! Parler, au lieu de poser des questions. Et puis ce n’était pas comme s’ils étaient de parfaits inconnus ! Ils avait quand même partagé une certaine intimité.. D’ailleurs en y repensant, il sentit les poils de sa nuque se redresser. Il ne se souvenait plus du nom du motel, ni de comment il avait atterri dans le lit de la jeune fille. Il se souvenait juste de leurs étreintes et de leurs baisers, de leurs caresses douces et passionnées, de leurs soupirs emmêlés et de la chaleur de leurs corps palpitants.
Son regard se posa sur les lèvres de la jeune fille. Une idée, fugace, lui avait traversé l’esprit, mais aussitôt elle s’évapora, et il préféra baisser le regard, chasser de sa tête ces souvenirs qui devraient déjà être oubliés.

Parfois le destin ne fait pas les choses au hasard. Dans ma vision des choses je penses que tout est écris quelque part et que si il est passé par là ce jour là, que nous avions finis dans le même lit et qu'aujourd'hui nous nous revoyons ce n'était pas par hasard, c'était écris et tout devait ce passer comme ça. Cet ascenseurs en panne. Décidément, ma voiture en panne, maintenant l'ascenseur, la prochaine fois qu'on se verra, qu'est-ce qui sera en peine hein ! Il essaya d'appuyer sur le bouton mais rien n'y fit l'ascenseur ne broncha pas. Il appuya sur le bouton d'urgence, justement en cas de panne. Mais apparemment ça ne servait a rien vue que personne ne répondit. Bon et bien voilà nous étions presque sûr de passer un long long moment ensemble. Autant ce mettre a l'aise non ? Alors je m'assis dans un coin de l'ascenseur tranquillement. Je posais mon sac, enlevé ma veste. Et je lui avoua que je ne pensais pas le voir ici a Palm Springs. Disons qu'il était une des personnes que je ne pensais pas revoir un jour. Comme quoi hein ! Je l'entendis soupirais et il finit par s'assoir en face de moi. Toute façon cela ne servait a pas grand chose de tourner en rond. Mais j'avais de la chance d'un coté je m'étais retrouvé avec lui dans cet ascenseurs, je n'aurais pas vraiment d'être avec quelqu'un qui sent les œufs pourris a deux milles. Enfin bref. Il sourit et il me répondit « Je ne pensais pas non plus te revoir. Mais ça me fait plaisir. » . Je souris franchement et honnêtement. Le silence fit place dans ce petit espace carré et très laid d'ailleurs. Ce qui fessait les ascenseurs pourraient franchement faire un effort de décoration. Je n'aimais guère le silence, au moment où j'allais dire quelque chose il demanda « Au faite, tu n’as pas eu de problème de rentrer l’été dernier ? Qu’est-ce qu’elle avait ta voiture finalement ? » . Je faillis me mettre a rire. Non pas pour me moquer, mais juste parce que s'il m'était arrivé quelque chose sur le chemin du retour je ne serais certainement pas là. Et question voiture le mécanicien m'avait dit qu'est-ce qui était arrivé a ma pauvre voiture mais je ne saurais le redire. D'ailleurs Apolon se rendit compte des questions et détourna la discutions il me demanda alors « Tu étudies quoi ici ? » . Haha ! En voilà une question. Avant de répondre je le vis posais ses yeux sur mes lèvres, et baisser le regard. Je me demandais ce qui a cet instant lui était passé par la tête mais je me tut. Je répondis donc a sa question en me raclant la gorge je répondis Je suis des études de médecine … Là je devrais être en biologie … Pas grave je rattraperais … J'avais pas trop envie d'y aller toute façon ! Et toi alors dis moi ce que tu fais comme études ?. Oui je n'avais guère envie d'y aller. D'une parce que je connaissais la majorité des choses qu'on étudiait. J'avais un très bon prof particulier et un très bon maître de stage : mon père. Et j'étais très curieuse de savoir ce que lui fessait comme études. Je sais pas si je tiendrais longtemps dans cet ascenseurs, j'étais trop actif pour pouvoir rester comme ça dans un espace si réduit. Là déjà je commençais a en avoir marre d'être assise. Je ne sais pas combien de temps cela allait durer. Mais dans une heure peut être je n'arrêterais pas de bouger. Il était là en face de moi, je m'étais toujours demandé comment c'était arrivé nous deux. Je m'étais réveillé dans ses bras, et je ne me rappelais même plus comment et pourquoi j'y avait atterri. Mais je savais et sais toujours que j'avais passé un super moment. Faut bien l'avouer. Je secouais la tête, et malgré qu'il soit en face de moi je plongeais mon regard bleu dans le siens bleu aussi. Et discrètement je me mordis la lèvre inférieure. Ce qui voulais dire que j'avais envie de quelque chose, ou que je pensais a quelque chose ou dans le style. Ou ça m'arrivais aussi comme ça. Tout dépendais. Je gigotais légèrement pour me recalais bien contre le mur sans pour autant quitter mes yeux des siens. J'avais ce contacte visuel. Car c'est dans les yeux que tout sentiments, émotions passe.