♣ DIRTY SECRET

○ **Messages :** 418 ○ **Date d'inscription :** 30/04/2010

♣ DIRTY SECRET

Nous avons tous des secrets. Seulement, pour certaines personnes, le leur est plus important. L’est-il vraiment ? Pas forcément, mais cela n’est qu’une futilité. Ce qui importe réellement, c’est qu’ils ont une peur bleue que My Sweet Diary (MSD) le dévoile, et que quelqu’un devine à qui appartient l’information dévoilée. Cela pourrait ruiner leur réputation ou leur couple, peut-être leur vie si on en croit certains. Par conséquent, alors que d’autres se fichent éperdument de voir leur journal apparaître au grand publique, les membres du groupe Dirty Secret veulent à tout prix rester hors d’atteinte de MSD. Seulement, c’est une tâche qui ne dépend pas de leur volonté. Car, à tout instant, le mystérieux hacker peut lancer LE scoop qu’ils redoutaient tant. Et ils n’ont aucun contrôle, aucun moyen de contrôler les actions de MSD. La seule chose qu’ils puissent réellement faire, c’est espérer que leurs secrets soient jugés inintéressants, ou alors que quelqu’un dévoile le pirate informatique avant qu’il ne soit trop tard.

Jared Padalecki - William Sebastien Kensey FREE
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Amber Heard - Zooey Jaylynn Harlow TAKEN
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« William Sebastien Kensey »

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Feat Jared Padalecki

HISTOIRE

15 Septembre 1986, Ohaio.
Des cris déchirent la nuit. Des cris d’enfant, des cris de femme. Seule une lumière veille, faible, un point jaune dans l’obscurité, oscillante, vibrant au rythme des murs de la maison qui tremblent eux aussi. A l’intérieur une épouse, vêtue d’une simple robe de chambre blanche, sur le lit, son corps recouvert de sueur, les cheveux emmêlés, et sur son visage une expression de douleur. Elle est pâle, et pourtant ses joues sont aussi rouges qu’un brasier. Ses muscles sont contractés, elle souffre, seule, seule dans cette maison vide, seule dans cette aventure dangereuse. Entre ses jambes écartées, une noix de coco, non, c’est un visage, un petit visage fripé, puis un cou, deux petits bras, des jambes dodues. La femme cri. Le bébé crie. Tous deux s’accordent sur une même harmonie. Haletante, la courageuse épouse finit d’accoucher dans la plus grande solitude. Elle est lasse, son corps frêle est épuisé. Elle fait un dernier effort pour prendre le bébé dans ses bras, et elle le regarde. Peu à peu ses yeux se ferment, tout comme les cris du bébé qui disparaissent dans la nuit.
16 Septembre 1986, Ohaio.
Le mari rentre, il a travaillé toute la nuit. Lui aussi est fourbu, il ne désire plus qu’une chose : retrouver sa tendre épouse et s’endormir dans ses bras chaleureux. Il entre dans la chambre, la trouve endormi. Contre le cœur de la jeune femme, un enfant repose lui aussi, un petit ange sal. Son fils. Un immense sourire apparaît sur le visage de l’homme. Soudain, il n’éprouve plus ni fatigue ni courbatures. Il s’élance, prend l’enfant contre lui. Celui-ci ouvre ses yeux sombres et pleure. L’homme est heureux, il a eu un fils. William. Il s’appellera William, comme son propre père. L’homme veut réveiller sa femme, partager ce moment de joie intense. Mais la mère refuse de s’échapper de ses rêves. Elle reste immobile, les paupières closes. Livide. Un instant, le mari la trouve presque trop pâle. Il insiste, la secoue avec douceur. Puis plus fermement. Elle ne réagit toujours pas. Il s’inquiète, l’appelle, crie son nom comme un écho sans fin. Elle reste impassible, indifférente à ses cris désespérés. Le bébé aussi s’affole, et reprend les cris du père dans un gazouillement incompréhensible. On fait venir le médecin, et le marie pleure au chevet de sa femme, et le bébé pleure, niché dans les bras de son père. Le médecin prend son air grave et désolé, et annoncé le décès. L’homme regarde la jeune femme étendue sur le lit, dans sa robe blanche qui lui colle à la peau. Les larmes ne coulent même plus. C’était comme si une part de lui-même était partie avec elle. Elle, l’amour de sa vie, celle sans laquelle il ne trouvait plus de raison à l’existence. Elle, celle qui le faisait vivre, à vrai dire sa seule raison de vivre. Sans elle, plus rien n’avait d’importance.
18 Septembre 1986, Ohaio.
Les services sociaux emportent le bébé en pleurs ; son père n’est plus qu’une coquille vide, ravagée par la tristesse et incapable d’aller de l’avant. On confie William à un orphelinat, dans lequel il grandit, discret mais très apprécié de tous, élève sage et enfant bienveillant. Il n’eut jamais motif de se plaindre, et passa là-bas dix-huit belles années, entouré d’une immense famille qui voyait ses membres changer chaque année. Il tissa des liens solides, aussi bien avec ses aînés, qui lui apprirent tout, qu’avec ses cadets, qu’il prenait sous son aile, et tous les autres, ceux de son âge, avec lesquels il faisait les quatre cent coups.
Débrouillard, il sait que la vie ne nous fait pas de cadeaux, et il a toujours tenu à protéger son indépendance bien qu’il n’en avait pour l’instant par réellement besoin. Dès qu’il fut en âge de travailler, il se trouva un petit boulot, et passa ses dernières années à se créer un véritable petit butin. Ainsi, dès que la majorité fut atteinte, il put quitter l’orphelinat en toute sérénité. Il entra à l’université, et entre ses économies et la bourse à laquelle il avait droit, il put se louer une chambre sur le campus et, bien qu’il ne vive pas dans le luxe, il ne manque de rien.

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« Evey Kalhan Sanders »

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Feat Taylor Momsen

HISTOIRE

Les choses n’auraient pas dû se passer ainsi. Marie-Ane n’avait que 14 ans. C’était une enfant. Une gosse, rien de plus. Elle ne pouvait pas être enceinte, pas si jeune. Et pourtant son ventre arrondi ne pouvait signifier autre chose. Elle aurait dû avorter. Elle est d’ailleurs allée à la clinique, elle avait pris rendez-vous pour se débarrasser du bébé qui grandissait en elle. Mais une fois là-bas, elle avait fait demi-tour, elle n’avait pas pu, c’était trop dur, alors elle l’avait gardé, elle hésitait encore, mais les jours passaient, et bientôt il était trop tard, elle n’avait pas d’autre choix que de l’avoir ce bébé, mais elle était trop jeune, elle ne pouvait pas être mère à cet âge-là, alors à sa naissance ses parents ont pris l’enfant, malgré ses cris et ses suppliques, ils le lui ont pris et l’ont fait adopter.
La petite Evey n’a jamais rien su de sa mère. Rien, mis à part qu’elle était trop jeune pour l’élever. Pas un nom, pas une photo. Rien. Evey a grandi en sachant qu’elle avait été adoptée, mais elle n’a jamais rien su d’autre. Au début, cela lui était égal. Elle avait deux parents qui l’aimaient profondément et qui prenaient grand soin d’elle. Alors elle ne posait pas de questions et les appelait « papa » et « maman ». Seulement, en grandissant, un besoin a commencé à naître en elle, le besoin de savoir, de connaître, d’où elle venait, qui elle était, si tel caractère était hérité, si elle avait les yeux de sa mère ou le sourire de son père. Elle a commencé à enquêté, à demander à toutes les personnes susceptibles de savoir quelque chose, quoi que ce soit, un détail, un petit rien qui pourrait la mettre sur la voie. Mais personne ne semblait être au courant de rien, ou alors étaient-ils tous de très bons acteurs, et à chaque tentative, une nouvelle défaite. Mais la jeune fille ne baissait pas les bras. C’était devenu presque vital pour elle, de connaître la vérité, et qui sait, peut-être même de rencontrer sa mère biologique, son père pourquoi pas, juste les voir, de loin, les apercevoir, se dire « voilà ma mère », ou « comme mon père est beau ». Mais rien, toujours rien. Les années passèrent, et elle dû accepter le fait que jamais elle ne connaîtrait sa véritable identité. Avec le temps, elle a su arrêter de chercher, se faire à l’idée qu’elle est une Sanders, et que sa famille adoptive est sa véritable famille. Elle essaie de ne plus y penser, d’avoir une existence normale, et de ne pas blesser les gens qui l’aiment et qui se sont toujours très bien comporté avec elle à cause d’une personne qui l’aurait abandonné sans chercher à la connaître.

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« Zooey Jaylynn Harlow »

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Feat Amber Heard

HISTOIRE

Zooey est née le 26 avril 1988, à Chicago, dans l’Illinois. Chicago, la ville des lumières, plateau de tournage de nombreuses comédies musicales, Chicago, une scène gigantesque pour tous les artistes qui veulent tenter leur chance.
Toute petite déjà, elle avait une voix qui fait vibrer votre cœur, un don naturel, avec des harmoniques justes et un timbre époustouflant. Elle aimait chanter, et sous la douce elle utilisait la pomme comme micro. Elle était vraiment faite pour ça. Et puis elle se mit au piano, mais il s’avéra qu’elle n’avait pas vraiment besoin de professeur ; une fois qu’elle tenait les bases, elle reproduisait toutes les mélodies qu’elle entendant. Elle avait l’oreille absolue, un talent inné, une virtuose, ou un enfant prodige, appelez ça comme vous voulez. Chaque instrument qu’elle touchait, elle se l’appropriait, et en quelques leçons à peine, elle le maîtrisait comme peu de musiciens en sont capables. La guitare fut son deuxième instrument de prédilection, après le piano. Elle adorait les sonorités, cette large gamme de possibilités, et surtout le fait qu’on puisse la transporter facilement à peu près n’importe où.
Tout lui monde lui disait de s’inscrire à un de ces concours télévisés, mais ça ne l’intéressait pas. Elle aimait chanter, pour elle, pour le plaisir, mais pas pour l’argent. Au collège, elle forma un petit groupe de rock avec ses meilleurs amis. Ils n’avaient certes pas son talent, mais ils se débrouillaient très bien, et, après plusieurs années à jours ensemble, ils formaient un véritable groupe digne de ce nom.
Puis ce fut la fin du lycée. Il était temps d’abandonner le groupe, afin que chacun puisse suivre son chemin, chacun de son côté. Mais le destin en avait décidé autrement. Lors de leur dernier petit concert, un producteur les remarqua et leur proposa un contrat pour enregistrer un album. Tous les membres du groupe se jetèrent sur l’occasion. Tous, sauf Zooey. Elle se montrait réticente, sachant que ça allait demander beaucoup d’investissement, et que ses études en seraient perturbées. Après de longues hésitations, elle déclina l’offre. Le producteur fut très déçu, mais maintint sa proposition et se chargea de trouver une autre chanteuse afin d’offrir une chance au reste du groupe de montrer au monde entier ce qu’ils valaient.
Depuis, elle entend souvent parler d’eux ; ils sont devenus célèbres, et leur musique est très appréciée. Parfois, il lui arrive de se dire qu’elle aurait pu être avec eux, sur scène, devant des milliers de fans, vivre de sa passion, partager avec le public cet amour pour la musique qui l’a toujours habitée. Seraient-ce des regrets qui traversent son regard quand elle entend leur voix à la radio ?

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« Kevin Jordan Donovan »

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Feat Paul Wesley

HISTOIRE

Kevin semblait être un garçon comme les autres. C’était un élève intelligent et assidu, très charmant, toujours souriant, calme, il s’entendait bien avec tout le monde et ne se plaignait jamais. Il paraissait tout à fait normal, un garçon sympathique et bienveillant, quelqu’un qui ne cherchait pas les histoires et sur qui on pouvait compter.
Personne ne s’attendait à ce qui allait se passait. Personne n’aurait pu se douter de ce qui est allait suivre. C’était tout simplement inimaginable..
Un matin pourtant, les ambulances crachaient leurs poumons sur les routes, réveillant toute la ville encore endormir avec leur alarme assourdissante. Elles roulaient à toute allure, tête baissée, fonçant dans une direction bien précise. Arrivées à destinations, leurs portes s’ouvrirent à la voilée, et tout un groupe d’ambulancier en descendirent en courant, trainant derrière eux trousse de secours et une civière orangée. Ils dévalèrent les marches, et furent accueillis par une femme en pleurs, leur criant des choses incompréhensibles, respirant avec difficulté. Ils la poussèrent pour pouvoir passer, et s’engouffrèrent dans l’appartement. Très rapidement, ils se déployèrent autour du jeune homme qui jaillissait à terre, tout à fait inconscient, son corps reposant dans une impressionnante flaque de sang. Sa main droite tenait encore l’arme du crime, un simple couteau de cuisine, un foutu couteau de cuisine qui lui avait permis de s’ouvrir les veines.
Il fut immédiatement conduit à l’hôpital le pus proche. Son état était critique, il vaquait entre la vie et la mort, très faible, presque complètement vidé de son sang.
Personne n’avait compris ce geste désespéré. Lui, ce jeune homme si doux et si plaisant, il avait pourtant l’air d’aller bien, toujours de bonne humeur. Et pourtant, il était là, allongé sur ce lit d’hôpital, raccroché à la vie par un fil, les poignets ensanglantés par une tentative de suicide.
Heureusement, il finit par récupérer et rouvrir les yeux. Mais il dû rester encore de longues semaines sous surveillance. Quand on lui demandait pourquoi il avait voulu mettre fin à ses jours, il ne trouvait pas de réponse satisfaisante, se contentant d’hausser les épaules et de baisser les yeux.
Il n’y a pas toujours une explication à nos actes. Parfois, on agit sans réfléchir, une impulsion, un instinct. Parfois la raison n’est pas suffisante aux yeux des autres, mais elle l’est pour nous. Quoi qu’il en soit, ce qui c’était passé cette nuit-là resta gravé dans l’esprit de tout le monde. C’est d’ailleurs pour cette raison que le jeune homme décida de partir de son côté. Commencer une nouvelle vie, ailleurs, loin, où les gens ne le regarderaient pas comme le jeune homme qui avait voulu se suicider
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