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« La photographie est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard. »

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AuteurMessage
Apolon H. Vandecaastel

Apolon H. Vandecaastel

Messages : 418
Date d'inscription : 30/04/2010


« La photographie est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard. » Vide
MessageSujet: « La photographie est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard. »   « La photographie est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard. » EmptyMer 2 Juin - 11:37

« Je ne vois que la photographie qui puisse, autant que le baiser, faire surgir de ce que nous croyons une chose à aspect défini les cent autres choses qu'elle est tout aussi bien. »





Marcher sans but, sans raison apparente, juste marcher, se promener, prendre l’air et faire un tour, se changer les idées, ne penser à rien, penser à tout, regarder le paysage sans le voir ou au contraire le voir sans le regarder. Faire passer le temps en savourant ces premiers rayons de soleil printaniers. C’était agréable, relaxant. Il avançait donc les mains dans les poches, sans trajectoire prédéfinie, tournant simplement au gré de ses envies, se laissant porter par la foule, un coup à droite, un coup à gauche. Son regard fut finalement attiré par une nouvelle enseigne, une vitrine colorée qu’il n’avait jamais vue auparavant. L’air de rien, il s’approcha, s’arrêta quelques instants à contempler la présentation de cette boutique, ou quoi que ce fut.
La vitre était parsemée de photographies, disposées de façon artistique, comme un dessin, une sorte de spirale envoûtante qui captive votre regard et vous empêche de passer votre chemin. Il prit un véritable plaisir à parcourir cette vitrine pour le moins originale, observant avec soin chacune des photos, appréciant le professionnalisme et la créativité qui en émanaient. Il se décida alors à entrer dans le studio. La pièce était relativement vide, cela se voyait que le propriétaire avait acquis les lieux sous peu, et qu’il n’avait pas encore terminé l’aménagement de la salle. Mais l’essentiel était déjà là : les tableaux. C’étaient de grandes photographies accrochées au mur dans des cadres tout simples qui faisaient ressortir le contenu de chaque image. Il prit son temps pour les observer une par une. Chacune avait sa particularité, sa beauté, un point de vue intéressant. L’artiste savait jouer avec les lumières et les contrastes, jonglant avec les mises au point et les différents angles possibles. C’était un travail raffiné et particulièrement plaisant, de véritables œuvres d’art.
Une photo l’intéressa particulièrement. De part les couleurs vives, on aurait dit l’été, dans la verdure d’un parc ensoleillé. Il y avait une femme, belle, ses cheveux virevoltant au vent, accroupie, les bras tendus en avant, un sourire de véritable bonheur illuminant son visage éblouissant. Même son regard semblait vivant sur le papier, pétillant de joie en toute simplicité. Et, à l’autre bout de la photographie, un enfant, environ un an, faisant sans doute ses premiers pas, les bras horizontaux, une jambe encore en l’air, maladroit, hésitant, chancelant pour faire un pas en avant.
C’était une scène de la vie tellement anodine, les premiers pas d’un enfant, la mère qui s’extasie des progrès de son fils. Et pourtant, là, dans ce cadre en bois noir, on aurait dit la chose la plus merveilleuse au monde, un exploit qui vous fait chaud au cœur et qui vous donne envie d’être là vous aussi, de le voir de vos propres yeux, de le vivre, et la réalité de l’image transcendait la vie même.

Il sentit une présence derrière lui et se retourna. Là-bas, à côté de la porte d’accès interdit, une jeune femme, de son âge, belle, si belle, se tenait là, le regardant, ses cheveux noirs retombant irrégulièrement dans son dos, ses yeux d’un bleu intense posés sur lui. Il n’aurait su décrypter l’expression sur son visage. La seule chose dont il était certain, c’était que cette femme était sans doute une des plus époustouflantes qu’il n’ait jamais vues, avec une autorité qui se dégageait de son immobilité et de sa présence.
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